la pression artérielle
Prenons une artère . Le sang circule normalement.
Je pose un brassard Il n’est pas serré : je n’entends toujours rien dans le stéthoscope. Le manomètre indique la pression (P) qu’exerce le brassard sur l’artère. La pression est nulle: elle vaut 0 mm de mercure (symbole chimique: Hg).
Je gonfle le brassard. Il serre le bras et comprime l’artère: le manomètre indique une pression de 200 mm de mercure. Je n’entends toujours rien dans le stéthoscope car le sang ne circule plus.
Je dégonfle le brassard. La pression diminue. Lorsque la pression atteint une certaine valeur (ici 120 mm Hg), on entend le passage du sang au rythme du pouls: Le sang ne passe qu’au moment de la plus forte poussée due à la contraction des ventricules: c’est la pression systolique.
Le brassard continue de se dégonfler. La pression diminue encore. On entend de moins en moins le bruit du pouls: lorsque la pression atteint une certaine valeur (ici 70 mm Hg), on n’entend plus rien. L’écoulement se fait à nouveau sans turbulence: c’est la pression diastolique.
pression systolique
pression diastolique
On n’entend rien
On n’entend toujours rien
On entend le pouls très fort
On entend le pouls de plus en plus faiblement
On n’entend rien
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Mesure de la pression artérielle
La contraction des ventricules du coeur permet d’éjecter le sang dans les artères. Le coeur doit envoyer le sang avec une certaine pression afin que tout l’organisme soit bien alimenté jusqu’à la périphérie (on parle de bonne perfusion). La pression artérielle (ou tension artérielle) correspond à la force exercée par le sang sur les parois internes des artères.
Définition de la pression
En physique, la pression correspond à une force exercée par unité de surface.
On peut noter: P = F / S
Pour en savoir plus sur la mesure et les systèmes d’unités.
On mesure encore souvent la pression artérielle en millimètre de mercure ou mm Hg (Hg est le symbole chimique du mercure et dérive de son nom latin hydrargyrum).
D’anciennes unités sont encore utilisées dans divers métiers: l’atmosphère, le bar, ...
On utilise un tensiomètre: un appareil qui se fixe sur le poignet ou sur le bras. Un ballon se gonfle et comprime l’artère puis se détend lentement. On mesure alors 2 valeurs de pression:
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pression systolique [mm Hg]
pression diastolique [mm Hg]
Explications
Perte de liquide (choc hypovolémique) par déshydratation, saignement (hémorragie), diarrhée, brûlures… .
Défaillance cardiaque : infarctus, maladies du muscle ou des valves cardiaque.
Allergie (choc anaphylactique). Des substances relâchées dans le sang dilatent les artères (on parle de vasodilatation) ce qui fait chuter la pression.
Infection (choc septique). Le mécanisme ressemble au choc anaphylactique.
L’hypertension artérielle
La pression artérielle est trop haute en permanence. On parle d'hypertension lorsque la pression systolique est supérieure à 140 mmHg et la pression diastolique supérieure à 90 mmHg. Les conséquences de l 'hypertension sur le corps peuvent être nombreuses:
L’hypotension artérielle
La pression artérielle est trop basse. Il y a un risque d’évanouissement avec des chutes plus ou moins graves: il vaut mieux tomber sur un tapis plutôt que sur le coin d’une table ou dans les escaliers.
L’état de choc est caractérisé par une défaillance de la circulation à la périphérie: les cellules sont sous-alimentées en oxygène et en ‘combustibles’. On remarque une chute du débit cardiaque, une tachycardie (le coeur bat très vite), une hypotension sévère (pression artérielle systolique inférieure à 80 mmHg), des troubles de la conscience et des extrémités pâles et froides (peau).
Cette chute de pression peut avoir plusieurs causes:
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L'alimentation des organes importants "au centre" du corps (cœur, poumons, cerveau, foie,...) est privilégiée: la périphérie est "sacrifiée". Les vaisseaux sanguins périphériques se rétrécissent (vasoconstriction). Cette mauvaise irrigation se traduit par une grande pâleur de la peau.
le rythme cardiaque et le rythme respiratoire s'accélèrent pour compenser le manque d'oxygène des divers organes.
Le corps réagit de 2 façons à cette baisse de pression:
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La pression systolique (la plus élevée) correspond à la pression maximale exercée par le coeur lors de la contraction du ventricule gauche.
La pression diastolique (la plus basse) correspond à la pression minimale exercée par le coeur entre deux contractions.
ventricule gauche
aorte
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Fatigue du coeur.
Rupture des vaisseaux soumis à haute pression. La rupture de l’aorte est fatale.
Lésion de vaisseaux mettant en péril certains organes: reins, cerveau, oeil,...
L’état de choc
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Pour mieux comprendre ce qui se passe, voyons ce que fait le médecin avec son appareillage manuel (et souvent plus fiable). Il gonfle un brassard qui comprime l'artère. Cette pression (indiquée par le manomètre) peut compenser la pression exercée par le sang sur les parois de l'artère.
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La poire permet d'augmenter la pression.
Le manchon pneumatique (ou brassard) comprime l'artère humérale.
Le manomètre est relié au manchon.
Il mesure la pression.
Le stéthoscope .
Il permet d'entendre les pulsations.
Le myocarde (muscle cardiaque) se contracte en rythme.
Le sang contenu dans le ventricule gauche est envoyé dans l'aorte
L'aorte
TP pression artérielle
Dans le système international (SI), l’unité de pression est le pascal.
1 pascal correspond à une force de 1 Newton exercée sur une surface de 1 m2.
On peut écrire: [Pa] = [N] / [m2]
Je pose un stéthoscope pour écouter le passage du sang, je n’entends rien :
le sang circule sans turbulence.
